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Thiès
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Mann du ma nangu ku ma def ab doff, mbaa naxandoom… Deet deet !

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Sans avoir la prétention d’être un ingénieur géologue, ma curiosité m’a amené, entre 1980 et 86 à découvrir l’existence de grandes quantités d’or au Sénégal
Je connais l’existence de ces ressources foisonnant sur l’étendu du territoire national, tantôt couverts par les eaux de l’océan (offshore) et sur le continent , appelés onshore .
C’est pour avoir eu le privilège d’être le premier initiateur ( en solo) d’un permis de recherche  » or et substances connexes  » sur le périmètre jouxtant SABODOLA faisant 1054 km2 , après redéfinition de la surface demandée…
D’un pas à l’autre vers la réalisation d’un objectif noble de 750 millions cfa en annuités de 10 mois , que les immenses potentiels miniers de mon pays se sont découverts et aussi ouverts à ma petite tête remplie de CORAN.
Alors, ahuri par tant de pauvreté alentour, affolé par tant de richesse partout, je me devais de laisser libre court à mes fibres islamiques en voyant plus grand. J’imaginais une méthode d’exploitation, testée une première fois à Thiés, une autre à Saint Louis et après l’avoir soumis à l’approbation d’un savant expérimenté YORO XARI FALL, l’inoubliable professeur, le frère, le confident, l’ami qui s’étonnait de l’ingéniosité de ma trouvaille dont la maquette était réalisée par les entreprises PEN de Thies .
Ces génies qu’aucun des gouvernements de la République du Sénégal n’a daigné accorder l’attention que leur entreprise méritait. Aujourd’hui cette entreprise, agonisant, ne se laisse pas mourir et s’agrippe sur la banale fabrication de moulin à mil. Tandis que leur premier saut, sur initiative propre ; leur aurait permis de fabriquer des voiture, des avions, qui sait, des fusées.
Les Pen , les Thiam , Mohamed Ndiaye , votre serviteur, et tous les autres sénégalais entreprenants ont été, sont et seront étouffés ou confinés dans un ÉTAT D’ÉTERNELLE PAUVRETÉ VOIRE DE MISÈRE jusqu’à ce que mort s’en suive.
Je le fis, je le dis, le redis, le crie et l’écris.
Que les générations à venir vivent bien de nos sacrifices mais qu’elles sachent que nos générations ont été victimes d’une classe de traîtres que n’envient en rien les esclavagistes d’hier, échangeant leurs propres frères contre de misérables bouteilles de gnôle.
Qu’elles sachent que l’un d’entre nous a décrit notre mentalité par un pathétique pamphlet qu’il ne faut jamais oublier : La vague de honte monte risque d’éclabousser à jamais le front des générations mortes vivantes et à venir.  »
Nous, tous, avons vécu sa prémonition avec une dégoûtante réalité car les éclaboussures prévues étaient faites d’eau. Nous sommes allés au-delà, Les traîtres à notre NATION nous ont roulés dans leurs putrides vomissures.
Cheikh Mohamed Ndiaye
Thiés, le 17 décembre 2021

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