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Soupçonné de courtiser la femme d’autrui, Le vendeur de « Tangana » prend un mois ferme plus une amende de 50 000 francs

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Une affaire de mœurs qui a opposé Amadou Ba, un vendeur de « Tangana » à Ibrahima Barry, l’époux jaloux de Ramatoulaye Ka, une vendeuse d’oignon, a été jugée, hier, au tribunal d’instance de Tivaouane.
Ayant eu vent que sa femme fréquentait le vendeur de « Tangana » qu’il dit considérer comme un aîné depuis trois ans qu’ils se sont connus, Ibrahima Barry a pris en filature sa dame qui a quitté, tôt le matin, pour aller vendre des oignons.
Selon lui, sa dame s’est rendu vers 7 heures du matin livrer la marchandise à Amadou Ba non pas à son lieu de travail met là où loge l’accusé, un célibataire endurci. « J’ai aperçu ma dame entrer dans la chambre et je me suis approché et dès que Amadou a sorti sa tête hors de chambre pour certainement si personne ne les avait vus ; je l’ai assommé avec une barre de fer » a-t-il reconnu. Ce dernier est tombé dans les pommes et Ibrahima Barry en a profité pour enfermer sa dame dans la chambre en guise de preuve.
Mais avant son retour, Amadou Ba reprend ses esprits et ouvre la porte de sa chambre avec la clef de secours. Blessé à la tête, il a eu un certificat médical attestant une incapacité de travail de 15 jours et a saisi la justice.
Devant la barre, la dame Ramatoulaye Ka est revenue sur les faits pour préciser qu’il n’existe qu’une relation de travail entre lui et Amadou qui lui avait demandé de lui livrer 15 kilogrammes d’oignon chez lui. « C’est ce que j’ai fait et au moment où il comptabilisait pour me payer, mon époux a surgi. Voilà comment les choses se sont déroulées » a-t-elle déclaré.
Pressé de question sur les raisons pour lesquelles il a demandé à la dame d’autrui de lui livrer de la marchandise non pas à son lieu de travail mais plutôt à sa chambre à une heure si matinale ; Amadou Ba était confus devant la barre. « Vous n’êtes pas de bonne foi dans vos explications » lui a signifié le juge.
S’adressant au prévenu, Ibrahima Barry, le procureur lui a rappelé que sa femme est majeure et vaccinée ; donc « si vous soupçonnez chez elle de mauvais comportements, il faut lui parler et si vous avez des preuves tangibles divorcer au besoin. Mais, en usant de la violence vous enfreignez la loi et voilà là où cela peut vous conduire, en prison » l’a-t-il sermonné. Puis, il a demandé une application bienveillante de la loi car Ibrahima Barry peut bénéficier de l’excuse de la provocation.
Reconnu coupable des faits de coups et blessures volontaires à l’endroit de Amadou Ba, le tribunal a condamné le prévenu à une peine d’un an de prison dont 1 mois ferme et à payer des dommages et intérêts de 50 000 francs à Amadou Ba.

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